Que sont les droits de l'enfant en Islam ?

Que sont les droits de l’enfant en Islam ?

L’approche générale de l’Islam envers les enfants peut être résumée en quelques principes :

Premièrement, il s’agit d’une injonction divine selon laquelle aucun enfant ne peut devenir la cause de préjudice pour les parents (Al-Baqarah 2:233).

Deuxièmement, implicitement, les parents devraient rendre la pareille et ne pas causer de tort à l’enfant non plus.

Le Coran reconnaît très clairement que les parents ne sont pas toujours à l’abri d’une protection excessive ou d’une négligence. Sur la base de cette reconnaissance, il a, troisièmement, établi certaines lignes directrices et relevé certains faits concernant les enfants.

Il rappelle que les enfants sont des joies de la vie ainsi que des sources de fierté, des germes de vanité et de fausse sécurité, des fontaines de détresse et de tentation. Mais il s’empresse de souligner les plus grandes joies de l’esprit et de mettre en garde les parents contre l’excès de confiance, la fausse fierté ou les méfaits qui pourraient être causés par les enfants.

Tout le monde se rapporte directement à Dieu

Le principe moral religieux de cette position est que chaque individu, parent ou enfant, se rapporte directement à Dieu et est indépendamment responsable de ses actes. Aucun enfant ne peut absoudre le parent le Jour du Jugement. Un parent ne peut pas non plus intercéder en faveur de son enfant.

Enfin, l’islam est fortement sensible à la dépendance cruciale de l’enfant vis-à-vis des parents. Leur rôle décisif dans la formation de la personnalité de l’enfant est clairement reconnu dans l’Islam.

Dans une déclaration très suggestive, le Prophète a déclaré que chaque enfant est né dans la véritable nature malléable de la foi (c’est-à-dire le pur état naturel de l’islam), ses parents en font plus tard un juif, un chrétien ou un païen.

Droits de l’enfant

Selon ces directives, et plus précisément, l’un des droits les plus inaliénables de l’enfant dans l’islam est le droit à la vie et à l’égalité des chances dans la vie. La préservation de la vie de l’enfant est le troisième commandement de l’Islam.

Un autre droit également inaliénable est le droit de légitimité, qui veut que tout enfant ait un père, et un seul père.

Un troisième ensemble de droits relève de la socialisation, de l’éducation et des soins généraux.

Prendre bien soin des enfants est l’un des actes les plus louables de l’Islam. Le Prophète (paix et bénédictions sur lui) aimait les enfants et il a exprimé sa conviction que sa communauté musulmane serait notée parmi d’autres communautés pour sa gentillesse envers les enfants.

C’est une charité d’un ordre supérieur de s’occuper de leur bien-être spirituel, de leurs besoins éducatifs et de leur bien-être général. L’intérêt et la responsabilité du bien-être de l’enfant sont des questions de première priorité.

Selon les instructions du Prophète, au septième jour, l’enfant devrait recevoir un nom bon et agréable et sa tête devrait être rasée, ainsi que toutes les autres mesures d’hygiène requises pour une croissance saine.

S’occuper des enfants est un devoir religieux

La responsabilité et la compassion envers les enfants sont une question d’importance religieuse ainsi qu’une préoccupation sociale. Que les parents soient vivants ou décédés, présents ou absents, connus ou inconnus, les enfants doivent bénéficier d’une prise en charge optimale. Chaque fois qu’il y a des exécuteurs ou des parents suffisamment proches pour être tenus responsables du bien-être de l’enfant, ils doivent s’acquitter de cette obligation.

Mais s’il n’y a pas de parent proche, la prise en charge de l’enfant devient une responsabilité conjointe de l’ensemble de la communauté musulmane, des fonctionnaires désignés et des roturiers.

A lire également