Comment un musulman se marie-t-il ?
Allah Tout-Puissant décrit la beauté du lien sacré du mariage dans le Saint Coran :
Et parmi Ses signes qu’Il a créés pour vous — de vous-mêmes — des épouses, pour habiter l’une à l’autre. Et Il a ordonné entre vous la tendresse et la miséricorde. Là, il y a vraiment des signes là-dedans pour ceux qui réfléchissent. (Ar-Rhum 30:21)
Dans l’islam, le mari et la femme ne deviennent pas seulement « un » lorsqu’ils se marient, en fait ils l’ont toujours été. Comment?
Allah Tout-Puissant a créé Hawaa (Eve) à partir d’Adam, et donc les femmes et les hommes ne font littéralement qu’un dès le début.
Pourquoi alors tant d’hommes et de femmes ne respectent pas ce lien matrimonial sacré et le rompent soit en mettant fin au contrat, soit en vivant ensemble sans tendresse ni miséricorde?
Le mariage islamique (Nikah) est un processus que vous devez suivre dans sa procédure correcte, sinon vous pourriez vous retrouver avec un mariage totalement différent de ce à quoi vous aspiriez. De plus, les droits et les devoirs doivent être clairement établis et définis.
Faisons la lumière sur la procédure d’un mariage islamique.
Choisir son conjoint
Pour qu’un mariage soit réussi, il doit commencer par un choix judicieux.
Abu Hurairah (qu’Allah l’agrée) rapporte que le Messager d’Allah (paix soit sur lui) a dit :
Celui qui vient à vous et dont vous êtes satisfait de son deen et de son caractère (khuluq) épousez-les ! (Tirmidhi)
Il (la paix soit sur lui) a également dit :
Une femme peut être mariée pour quatre raisons : pour ses biens, son statut, sa beauté et sa religion, alors essayez d’en avoir une qui soit religieuse, que votre main soit maculée de poussière. (Musulman)
Vous devez donc définir vos priorités et commencer par rechercher la religiosité et le bon caractère.
Qui a dit que votre conjoint ne pouvait pas aussi bien paraître ou être aisé, etc.?
Ne compromettez pas la religiosité et le bon caractère.
Accord mutuel entre la mariée et le marié
La mariée et le marié doivent donner leur consentement au mariage et il est interdit dans l’islam de forcer quiconque à se marier, le contrat est automatiquement annulé si tel est le cas.
Les mariés ont la liberté de définir divers termes et conditions de leur choix et de les intégrer à ce contrat.
Si, dans tous les cas, un divorce est requis ultérieurement, il est recommandé qu’ils essaient de résoudre leurs problèmes en premier lieu, et s’ils veulent toujours mettre fin au mariage, cela est permis car le contrat de mariage dans l’Islam n’est pas un sacrement. Elle est révocable.
Mahr
Le cadeau de mariage (mahr) est une injonction divine.
La remise de mahr à la mariée par le marié est une partie essentielle du contrat.
Et donnez aux femmes (lors du mariage) leur mahr comme un cadeau gratuit (nikah). (An-Nissaa 4:4)
Mahr est un engagement symbolique de la responsabilité du mari et peut être payé en espèces, en biens ou en objets mobiliers à la mariée elle-même.
Le montant de la mahr n’est pas légalement spécifié, cependant, une modération selon la norme sociale existante est recommandée.
Le mahr peut être payé immédiatement à la mariée au moment du mariage, ou reporté à une date ultérieure, ou une combinaison des deux. La mahr différée est toutefois due en cas de décès ou de divorce.
Une partie matrimoniale exprime «ijab« consent volontairement à contracter mariage et que l’autre partie exprime »qubul” acceptation de la responsabilité dans le montage de la cérémonie de mariage.
Le contrat est écrit et signé par la mariée et le marié et leurs deux témoins respectifs. Ce contrat de mariage écrit (‘Aqd-Nikah) est ensuite annoncé publiquement.
Sermon
L’assemblée de Nikah est adressée avec un sermon de mariage (khutba-tun-nikah) par le musulman célébrant le mariage.
Dans les sociétés musulmanes, habituellement, un État nommé juge musulman (Qadi) officie le Nikah cérémonie et tient le registre du contrat de mariage. Cependant, tout musulman pratiquant digne de confiance peut conduire le Nikah cérémonie, car l’islam ne prône pas le sacerdoce.
Les documents du contrat/certificat de mariage sont déposés à la mosquée (masjid) et le gouvernement local pour mémoire. Le Prophète Muhammad (paix soit sur lui) en a fait sa tradition (Sunna) de faire prononcer un sermon de mariage à l’assemblée pour célébrer le mariage.
Le sermon invite la mariée et le marié, ainsi que les invités participant à l’assemblée, à une vie de piété, d’amour mutuel, de gentillesse et de responsabilité sociale.
La Khutbah-tun-Nikah commence par la louange d’Allah. Son aide et ses conseils sont recherchés. La confession de foi musulmane selon laquelle « il n’y a de digne d’adoration qu’Allah et Muhammad est son serviteur et messager » est déclarée. Les trois versets coraniques (Coran 4:1, 3:102, 33:70-71) et un dicton prophétique (hadith) forment le texte principal du mariage. Ce hadith est :
Par Allah ! Parmi vous tous, je suis le plus craignant Dieu, et parmi vous tous, je suis le plus grand pour me sauver de la colère d’Allah, mais mon état est que j’observe la prière et le sommeil aussi. J’observe vite et suspends leur observation; J’épouse aussi une femme. Et celui qui se détourne de ma Sunnah n’a aucun rapport avec moi. (Boukhari)
Le musulman officiant la cérémonie de mariage conclut la cérémonie par la prière (Doua) pour la mariée, le marié, leurs familles respectives, la communauté musulmane locale et la communauté musulmane dans son ensemble.
Le mariage est considéré comme un acte de culte (ibadah). Il est vertueux de le conduire dans une mosquée en gardant la cérémonie simple. La cérémonie de mariage est une activité sociale autant que religieuse. L’islam prône la simplicité dans les cérémonies et les célébrations.
Le Prophète Muhammad (paix soit sur lui) considérait les mariages simples comme les meilleurs mariages :
Le meilleur mariage est celui auquel on accorde le moins de soucis et de dépenses ». (Mishkat)
Exigences principales
1. Accord mutuel (Ijab-O-Qubul) par la mariée et le marié
2. Deux témoins adultes et sains d’esprit
3. Mahr (cadeau de mariage) à payer par le marié à la mariée soit immédiatement (muajjal) ou différé (muakhkhar), ou une combinaison des deux
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