Les musulmans britanniques surmontent les divisions et les tensions nationales
Des centaines de mosquées à travers le Royaume-Uni ouvriront leurs portes aux visiteurs plus tard ce mois-ci, accueillant leurs voisins de toutes confessions et sans confession pour les aider à comprendre la foi islamique.
Prévu les 28 et 29 septembre, Visit My Mosque vise à favoriser la compréhension et l’unité par le biais d’un dialogue ouvert et de l’engagement communautaire.
« Le lancement de Visit My Mosque cette année intervient à un moment où il n'a jamais été aussi important de se rassembler », a déclaré Zara Mohammed, secrétaire générale du Conseil musulman de Grande-Bretagne (MCB), dans un communiqué.
« La campagne de cette année vise à partager des histoires, à nous comprendre les uns les autres et à savoir comment nous pouvons défier ceux qui cherchent à nous diviser. »
Une période difficile
Le thème de cette année, « Partager des histoires », est une réponse aux récents troubles nationaux et à la violence d’extrême droite visant les mosquées et les communautés de réfugiés.
« Je suis encouragé par la résilience des mosquées qui, il y a quelques semaines à peine, craignaient une attaque, continueront d'ouvrir leurs portes dans tout le pays, servant ceux qui en ont besoin et accueillant les visiteurs pour en apprendre davantage sur l'islam et les musulmans », a ajouté Mohammed.
« J’espère qu’à la suite de ces violences d’extrême droite terrifiantes, nous continuerons d’ouvrir les portes, les cœurs et les esprits pour un week-end « Visitez ma mosquée » qui nous rappelle à tous pourquoi nous sommes fiers de notre Grande-Bretagne diversifiée. »
Les mosquées du Royaume-Uni organisent des journées portes ouvertes pour leurs communautés locales depuis des décennies.
L’initiative nationale #VisitMyMosque a été lancée en février 2015, avec la participation d’environ 20 mosquées.
Organisée sous les auspices du Conseil musulman de Grande-Bretagne (MCB), l'initiative a atteint plus de 250 mosquées l'année dernière.
Désormais, des députés et des hommes politiques participent à l’initiative, notamment le Premier ministre, le chef de l’opposition et le maire de Londres.