Vous sentez-vous mal lorsque vous commettez un péché ?
Si vous vous sentez mal lorsque vous commettez un péché, Ibn Al Jawzi a dit quelque chose de très puissant à propos du cœur malade par rapport au cœur mort. Il a dit que:
« Si vous vous sentez mal lorsque vous commettez un péché, sachez que c'est le signe que votre cœur est toujours vivant car vous ne ressentiriez rien si votre cœur était mort. »
Une partie de notre fitrah c'est que lorsque nous commettons ce péché, par exemple la médisance, cela ne devrait pas avoir bon goût. Vous connaissez une personne qui n’a pas l’habitude de médiser, quand elle médit, ça a mauvais goût.
Littéralement, cette viande morte et sale a un goût pourri. Cela n’a tout simplement pas bon goût et vous ne vous sentez pas bien. Et c'est bien. Il faut capitaliser là-dessus.
Pour une personne qui n'a pas l'habitude de regarder Haram, quand elle voit quelque chose, cela ne lui semble pas bien, cela ne lui semble pas bien.
C'est un signe que votre cœur est vivant. Parce que s'il était mort, vous ne le ressentiriez pas lorsque vous commettez ce péché.
En ce qui concerne le péché, il est important que vous ne perdiez pas votre fitrah. Ne laissez pas les péchés devenir si normalisés dans votre vie simplement parce qu’ils le sont dans la vie des autres autour de vous.
Connaissez votre cœur
Comment savez-vous que votre cœur est mort, malade ou en bonne santé ?
Ibn Al Jawzi a dit :
« Le cœur malade ne peut pas goûter la douceur de l'Ibadah (culte), tout comme lorsqu'une personne est malade, elle ne goûte pas la saveur de sa nourriture. »
Ils savent qu’ils doivent manger pour se nourrir et subvenir à leurs besoins, mais la douceur et le goût de la nourriture ont disparu à cause de la maladie.
De même, lorsqu’il s’agit du cœur, si le cœur est malade, les actes d’adoration ne peuvent pas être appréciés. Je dois donc me demander quelles sont les taches et les blocages sur mon cœur qui ne permettent pas à mon cœur de profiter de ces actes d'adoration.
Une partie de cela consiste donc à vous entraîner aux nouvelles bonnes actions, à aspirer à un autre niveau et à vos bonnes actions, et à produire ce résultat.
Une partie de cela consiste à vous demander :
« Qu'est-ce qui me retient vraiment ? Parce que si je n’en goûte pas la douceur, quelque chose ne va pas.
Ce n'est pas quelque chose qu'un cheikh ou un prêtre peut vous dire ou vous diagnostiquer. Il faut avoir des moments d'introspection et se demander :
« Qu'est-ce qui m'empêche vraiment d'endurer et de goûter la douceur de ce que j'ai ? »
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