Mon voyage au Hajj de Médine à La Mecque
Pour moi, Médine est la ville la plus aimée au monde.
En me promenant dans ses rues bordées de grands hôtels et de petites boutiques, j’apprécie l’ambiance et le cadre. Oh ma belle Madinah, tu as été si gentille avec moi, encore une fois.
Je suis sur le Hajj et comme tant d’autres, cela ne signifie pas seulement que je vais à La Mecque mais aussi à Médine.
Il est possible de visiter Médine avant ou après les jours du Hajj. Pour la deuxième fois, j’ai choisi d’aller d’abord à Médine. De cette façon, je devrai passer par le miqât de Dhul Hulaifah pour entrer dans l’état de ihram au lieu de survoler un.
Se promener à Médine est en quelque sorte une visite de l’histoire de l’Islam. Nous sommes allés sur la colline où s’est déroulée la bataille d’Uhud, debout sur les rochers où se tenaient les archers qui, quelques minutes plus tard, ont changé l’issue de cette lutte.
Nous avons prié deux rakah (unités de prière) à Masjid Al-Qiblatain, la mosquée où la direction physique de la prière a été changée de Jérusalem à la Ka’bah à La Mecque. Et nous avons prié encore deux rakah à Masjid Quba, la toute première mosquée fondée par le prophète Mahomet avant son arrivée à Médine. Et maintenant je me dirige vers la grande mosquée Al-Masjid Al-Nabawi – la mosquée des prophètes – pour les prières du matin.
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Alors que je marche sur les traces du Prophète avec tant d’autres pèlerins qui m’entourent, je me rends compte que cela pourrait même être le meilleur investissement que j’aie jamais fait dans ma bibliothèque !
La plupart des gens investissent dans leur bibliothèque en achetant plus de livres. Mais ce n’est que du papier. En marchant ici, toutes les histoires que j’ai lues de la biographie du Prophète et de ses compagnons prennent vie. Et quand je rentrerai chez moi et que je lirai les mêmes vieux livres, je lirai quelque chose de très différent car toutes les choses que j’ai vues font partie de ma conscience de l’islam et de sa riche histoire.
Alors si vous voulez investir dans votre bibliothèque, si vous voulez mémoriser et mieux comprendre la Seerah, si vous voulez que vos connaissances grandissent et donc votre imaan (la foi) faire le Hajj ou au moins la Omra ! Cela vous fera profiter davantage de chaque livre sur l’Islam incha Allah.
Arrivée à La Mecque
Après notre visite à Médine, la ville que j’aime tant, il est temps de laisser place à La Mecque.
Pour certains membres de notre groupe, c’est la première fois qu’ils font le Hajj. Toute leur vie, ils se sont tournés vers la direction de la Kabah pour leurs cinq prières quotidiennes, maintenant ils sont sur le point de la voir pour la toute première fois. Le son de la Talbiyya remplit le bus pendant que notre chauffeur se faufile dans la circulation.
Pour ceux qui sont venus à La Mecque cette année pour rechercher le plaisir de leurs yeux, ils auront un hajj difficile. Avec l’énorme projet d’agrandissement en cours, une grande partie de la mosquée n’est pas aussi belle qu’elle le sera bientôt.
Facile à se plaindre, mais le fait qu’ils puissent garder la mosquée ouverte aux pèlerins pendant cet énorme projet est quelque chose que je respecte profondément.
Et puisque nous recherchons l’agrément d’Allah, pas nous-mêmes ou les autres, rien ne nous retient.
Oui, faire tawaf est impressionnant, mais ce qui me frappe le plus, c’est sa’i. C’est un circuit que vous marchez sept fois entre deux petites collines appelées Safa et Marwah. Une partie de la mosquée et le sa’i circuit sont construits au sommet de ces deux collines.
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Dans la plupart de nos actes, nous suivons les traces du Prophète, que la paix soit sur lui, mais pas pour le sa’i. Ici, vous suivez les traces de Hajar, comme le faisait le Prophète paix et bénédictions sur lui.
Hajar et son fils Isma’il ont été abandonnés par le prophète Ibrahim, la paix soit sur lui, après avoir reçu un ordre divin de le faire. Quand Hajar a entendu parler de cette recommandation, elle a immédiatement décidé de la suivre et d’accepter son nouveau destin.
Mais maintenant qu’Ibrahim (la paix soit sur lui) était parti, elle avait besoin d’eau potable pour son petit garçon. Elle a couru de colline en colline, espérant trouver soit une source d’eau, soit d’autres voyageurs. À la 7e fois, un puits a jailli sous les pieds de son bébé.
Hajar avait une grande confiance en Allah. Non seulement son nom est rappelé et respecté à ce jour, mais des millions de pèlerins viennent chaque année marcher sur ses traces. Ses actions se reflètent dans l’un des plus grands pèlerinages que le monde ait jamais vus !
Quand je marche le sa’i, l’histoire de Hajar est au sommet de ma tête. Savoir qu’elle a marché ici, par un ordre divin et faire confiance à Allah rend tout le rituel beaucoup plus émouvant.
Qu’Allah (SWT) me pardonne mes péchés et les vôtres.
(Extrait des archives de Discovering Islam.)