Les six droits d'une femme en islam

Les six droits d’une femme en islam

1. Le droit d’accepter une demande en mariage

Au tout début, une femme en Islam doit décider si elle se mariera en fait en premier lieu. Les sœurs ne sont pas laissées dans l’ignorance, pensant que vous manquez de libre arbitre lorsqu’il s’agit de choisir les circonstances de votre mariage.

Il y a une idée fausse commune selon laquelle une femme doit simplement accepter toute demande en mariage qui se présente à elle. Surtout parce que le mariage est une pratique sunna et favorisée dans l’Islam.

De nombreux hadiths encouragez fortement les jeunes à chercher le mariage et les parents à accepter les propositions de bons couples. Pourtant, les droits d’une femme sont protégés et fermement ancrés dans le Coran et la Sunna et une femme a le droit d’accepter ou de rejeter une proposition de mariage à tout moment.

2. Le droit de Mahr (Dot)

{Et donne aux femmes [upon marriage] leur [bridal] cadeaux gracieusement. Mais s’ils t’abandonnent volontairement quelque chose, alors prends-le avec satisfaction et facilité.} (Coran 4 : 4)

Selon la loi islamique, les droits de l’épouse dans l’islam suggèrent que les femmes ont le droit de recevoir un mahr ou un cadeau de mariage de leur conjoint, ce qui est normalement convenu et décidé au stade de la négociation d’un mariage. C’est un symbole d’amour, d’honneur et d’intention, et ne doit jamais être confondu avec l’idée d’acheter une femme ou une forme archaïque de propriété, un acte que l’Islam méprise et n’aime pas.

Souvent, le mahr ou cadeau de mariage est un concept sorti de son contexte et vilipendé comme une pratique incorrecte, mais en réalité, c’est le droit d’une femme mariée d’en recevoir un.

Le mahr peut prendre la forme d’argent ou de cadeaux et va directement à l’épouse, et non à sa famille ou à ses parents. Ceci est généralement négocié en fonction des attentes de la mariée avant que le mariage n’ait lieu. Sous réserve de quelques exceptions, le don de biens/argent/nature est une propriété à conserver pour l’épouse dans l’Islam.

3. Le droit à un traitement prévenant et aimable

« Allah est satisfait lorsqu’un mari joue avec sa femme, c’est pourquoi il leur fixe un thawaab (bonne récompense) ou il leur établit un halal rizq (substance licite). »

Outre les sensibilités financières et l’acte de mariage lui-même, il existe un droit fondamental simple qu’une femme a dans le mariage et c’est le droit à un traitement aimable et prévenant.

La gentillesse est due à une femme en tant qu’épouse dans l’Islam de plusieurs façons. Par exemple, un mari ne devrait jamais voyager, laissant ainsi sa femme sans surveillance pendant plus de quatre mois. Umar Ibn Al-Khattab, l’un des plus grands califes de l’Islam, a raconté un jour qu’un délai décent pour s’absenter de sa femme, s’il était lié à des questions inévitables, était de quatre mois.

En outre, on s’attend à ce que la femme fasse de son mieux pour soigner et embellir son apparence physique pour son mari. Un homme doit être suffisamment gentil et attentionné pour donner à une femme le temps et l’espace nécessaires pour le faire, en plus de se toiletter.

Même lorsqu’il s’agit de tâches ménagères et d’embrasser la famille de son mari, la femme, en tant qu’épouse dans l’islam, a le droit de s’y atteler lentement, au lieu d’y être forcée par son mari.

4. Le droit à la « confidentialité » de toutes les questions confidentielles

Le Prophète (sallallahu alaihe wasallam) a déclaré :

« Une personne qui, après avoir eu des relations sexuelles avec son épouse, révèle leur secret, sera au rang le plus bas le jour du Jugement aux yeux d’Allah. »

Il devrait certainement y avoir le lien incassable de la vie privée dans un mariage. Cela s’étend aux secrets et confidences partagés et à tous les sujets qui se rapportent à l’intimité entre les couples. À l’ère des médias sociaux étant ce qu’ils sont, les couples doivent faire très attention à ne pas se rendre sur les plateformes publiques et à diffuser le soi-disant «linge sale» après des bagarres et des disputes.

Surtout quand il s’agit d’une femme, l’islam n’aime strictement pas révéler ses affaires privées au grand jour. En fait, un tel comportement finit par aliéner les droits de la femme dans l’Islam. Choisissez plutôt d’aborder ces problèmes avec la personne en question. La personne qui a toujours été là avec vous ; votre propre conjoint !

5. Le droit à un environnement familial paisible

« Les croyants les plus complets sont ceux qui ont les meilleurs caractères, et les meilleurs d’entre vous sont ceux qui sont les meilleurs avec leurs femmes. » (À-Tirmidhi)

Une épouse dans l’islam a le droit indiscutable à un environnement familial et à une vie paisibles. Elle mérite que ses besoins fondamentaux soient satisfaits mais aussi que ses péchés soient couverts et que ses transgressions mineures soient pardonnées.

Les hommes sont traditionnellement et islamiquement chargés de la responsabilité d’être un« amer » (gardien) du ménage. La responsabilité de l’homme dans ce sens est inexorablement liée à celle de la femme dans un mariage musulman. Ce n’est pas quelque chose qui devrait être exploité, mais plutôt un facteur supplémentaire dont un homme devrait tenir compte dans son traitement de sa femme.

6. Le droit à un soutien financier

{Mais le père de l’enfant doit supporter le coût de la nourriture et des vêtements de la mère sur une base raisonnable} (Coran 2:233)

Les preuves du Coran et de la Sunna stipulent clairement qu’une femme dans l’islam a droit à l’entretien et à la maintenance financière. Cela comprend la nourriture, les vêtements, une certaine somme d’argent et des fonds qui l’aideront non seulement à subvenir à ses besoins, mais aussi à ceux de ses enfants et de sa maison.

D’autre part, l’idéologie occidentale encourage les femmes à adopter une approche plus « indépendante » financièrement. Bien que cela puisse être fantastique pour le développement personnel ou professionnel d’une femme, cela porte également atteinte à son droit de bénéficier de la protection et du soutien de son conjoint.

Dans l’islam, les maris ont en fait été prédestinés comme les protecteurs et les mainteneurs des femmes.

Abrégé de happymuslimfamily.org

(D’après les archives de la découverte de l’islam)

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