Concessions de prière pour les personnes ayant des excuses valables
L'Islam est une religion de facilité et de miséricorde. Allah, le Très-Haut, dit :
Allah veut pour vous la facilité et non la difficulté. (Coran 2:185)
La prière reste une obligation pour tout musulman, quelle que soit la situation. Il ne doit en aucun cas être abandonné, y compris en cas de maladie, de voyage ou de peur.
La prière établit le lien entre une personne et son Créateur et ne doit jamais être interrompue ou interrompue, mais plutôt exécutée sous une forme allégée lorsqu'il existe une excuse islamiquement acceptable.
1- Les voyageurs
• La loi islamique autorise ceux qui parcourent environ quatre-vingts kilomètres ou plus à raccourcir les prières de quatre Rak'ah à deux (appelées Qasr) et de combiner deux prières (appelées Confiture') au moment opportun pour l'un ou l'autre afin d'éliminer les difficultés et de faciliter les choses pour les voyageurs.
• Concession de prières raccourcies lors des voyages :
Il autorise les voyageurs à accomplir les prières des quatre Rak'ah sous la forme de deux Rak'ah seulement (à savoir le Dhuhr, le `Asr et le `Isha'). Il n'y a pas de raccourcissement du Fajr ou des prières du Maghrib.
• Concession de combiner deux prières :
Il autorise les voyageurs à accomplir deux prières consécutives, à savoir la prière de Dhuhr avec la prière d'Asr et la prière du Maghrib avec la prière d'Isha pendant la première ou la dernière prière, selon les circonstances de l'individu concerné.
En termes plus clairs, avancer le `Asr et le prier avec le Dhuhr (appelé combinaison précoce) ou retarder le Dhuhr et le prier avec le `Asr (appelé combinaison tardive). La même procédure s'applique à la combinaison du Maghreb et de la `Isha. La prière du Fajr ne peut être combinée avec aucune autre prière. Il faut prier à temps.
• Pour bénéficier des avantages de voyager, les voyageurs doivent quitter la zone bâtie de leur ville ou village. La plupart des érudits stipulent également que le voyage doit avoir un but licite.
• Les voyages sont la seule raison légitime pour raccourcir les prières ; cela n’est pas autorisé dans des situations autres que les voyages. Quant à la combinaison des prières, les raisons qui le permettent incluent la nécessité et les excuses valables. Cela rend cela possible en cas de besoin.
En conséquence, la combinaison des prières est autorisée pour les voyageurs, ainsi que pour les résidents (non-voyageurs) lorsqu'il leur est trop difficile d'accomplir chaque prière à temps.
Par exemple, quelqu'un qui est malade, quelqu'un qui se sent menacé ou effrayé (en ce qui concerne sa sécurité personnelle, ses biens ou son honneur), ou quelqu'un qui est occupé avec une tâche qui ne peut être interrompue, comme un étudiant qui passe un examen ou un médecin qui effectue une opération chirurgicale.
Ceci à condition que la combinaison des prières ne devienne pas une habitude, régulièrement accomplie, et se limite à la situation difficile ou gênante à laquelle la personne est confrontée.
2- Personnes malades

Les patients conscients et sains d’esprit doivent prier dans la mesure où leur état le permet et ne doivent jamais abandonner la prière. Aucun musulman sain d'esprit ayant atteint la puberté ne sera dispensé d'accomplir la prière, sauf dans le cas particulier d'une femme en période de règles ou en post-partum.
Pendant cette période, la femme est dispensée de l'obligation de prier jusqu'à ce que le saignement s'arrête et qu'elle soit purifiée. Grâce à la miséricorde et à la bonté d'Allah envers les femmes, elle n'a pas à rattraper les prières qu'elle manque pendant cette période.
• La loi islamique tolérante a assoupli le devoir de prière des malades en leur permettant de prier en fonction de leur état et de leur état physique. Allah, le Majestueux et Glorieux, dit :
Allah n'impose à aucune âme un fardeau au-delà de ses capacités. (Coran 2:286)
• Al-Bukhari a rapporté dans son livre Sahih de Hadith que le Messager Muhammad (que la paix et la bénédiction soient sur lui) a dit à `Imran ibn Husayn :
Priez debout ; si vous ne pouvez pas, alors asseyez-vous ; et si vous ne pouvez pas, alors allongez-vous sur le côté.
Al-Nasa'i a ajouté dans sa version rapportée du hadith :
Si vous ne pouvez pas, allongez-vous sur le dos. Allah ne charge aucune âme au-delà de sa portée.
• Les malades doivent prier autant que leur état le permet. S’ils ne peuvent pas se tenir debout, ils peuvent prier assis. S’ils ne peuvent pas s’asseoir, ils peuvent prier en étant allongés sur le côté, de préférence du côté droit, et face à la Qiblah. Ils doivent s’incliner et se prosterner en faisant des gestes. S'il leur est difficile de s'allonger sur le côté, ils peuvent prier en étant allongés sur le dos, les pieds tournés vers la Qiblah.
• Une personne malade qui peut se tenir debout, mais ne peut pas s'incliner ou se prosterner, n'est pas dispensée de l'obligation de se tenir debout. Ils doivent prier en position debout et faire un geste de la tête pour s'incliner (en baissant la tête ou en courbant légèrement le dos), puis se mettre en position assise et faire un geste de la tête pour se prosterner.
• Une personne malade qui ne peut pas s'incliner et se prosterner doit effectuer ces postures de prière avec des gestes de la tête uniquement, en rendant le geste de prosternation plus incliné ou plus bas que celui de s'incliner.
• Une personne malade qui ne peut que se prosterner doit s'incliner et faire un geste de prosternation.
• S'il est trop difficile pour le malade d'accomplir chaque prière à l'heure prévue, il peut combiner la prière de Dhuhr avec la prière d'Asr et la prière du Maghrib avec la prière d'Icha au moment de la première ou de la plus tardive, selon ce qui convient le mieux à ses circonstances et à ses capacités.
