Pourquoi ne pouvons-nous pas nous marier en secret ?

Pourquoi ne pouvons-nous pas nous marier en secret ?

Si quelqu’un devait mener une enquête sur l’amour et le mariage, il ne serait pas surprenant d’observer des disparités béantes dans les résultats, en fonction de l’âge des répondants. C’est un fait que les personnes plus âgées et plus sages apprennent des leçons de vie au fil des ans, ce qui les rend plus en phase avec la réalité.

Cependant, les jeunes ont tendance à être plus idéalistes et leurs idées sur l’amour et le mariage sont souvent alimentées par des fantasmes pieux et des histoires fictives qui abondent dans la presse écrite et les médias.

Lorsque les illusions d’apparence juste deviennent largement acceptées, il n’est pas surprenant que les restrictions et les conditions islamiques autour de l’amour romantique et du mariage paraissent quelque peu encombrantes pour le spectateur biaisé et non informé.

Ils pourraient se demander : pourquoi ne pas simplement commencer et terminer une relation amoureuse et sexuelle basée sur l’intensité de l’attirance et du désir ?

Pourquoi aller jusqu’au bout pour se marier, à la place ? Obtenir la permission du tuteur de la jeune fille, établir une dot, avoir deux témoins masculins présents, convoquer et annoncer le nikah dans le masjidet organiser un banquet par la suite ?

L’amour et la romance ne devraient-ils pas être faciles à vivre, faciles à vivre ?

Pourquoi attacher autant de ficelles ?

Poursuite des désirs vs autodiscipline

L’islam essaie de freiner les désirs et encourage les musulmans à pratiquer l’autodiscipline. Le but de la maîtrise de soi, de la patience et de la délibération face aux désirs naturels est de les canaliser vers l’adoration du Créateur.

C’est pourquoi, dans l’islam, manger, dormir et avoir des relations intimes avec son conjoint deviennent tous des actes d’adoration, s’ils sont pratiqués dans le halal et de manière modérée.

Interdire aux hommes et aux femmes, jeunes ou vieux, de commettre l’adultère, ou même de s’en approcher trop, vise à en faire des individus autonomes, modestes et socialement responsables.

La valeur des femmes

L’Islam accorde une haute valeur à une femme, y compris son corps. Elle n’est pas librement disponible pour quiconque s’intéresse à elle et la poursuit avec des mots flatteurs, juste pour la mettre au lit.

De même, une femme ne peut inviter quelqu’un à satisfaire ses désirs, sans qu’il obtienne l’autorisation de son tuteur, et en assume la responsabilité financière permanente, d’abord.

Au lieu de cela, Allah a attaché les conditions de fournir à une femme mahr au moment de la nikahet un entretien financier régulier pour ses besoins essentiels de survie désormais, pour qu’un homme puisse jouir légalement de son corps.

Il a également besoin de la permission et de la présence de son tuteur musulman légal pour pouvoir l’épouser et avoir des enfants d’elle.

Ces conditions préalables apparemment dures pour avoir des relations sexuelles avec une femme rendent difficile, voire impossible, pour les hommes d’exploiter les femmes pour leur beauté physique et leur corps. De même, elle empêche les enfants nés hors mariage dont les pères n’en assument pas la responsabilité.

Reconnaissance de la relation sociale

Un coup d’œil rapide sur la dynamique rampante de la promiscuité, de la prostitution et des rencontres de nos jours montre clairement pourquoi la poursuite des désirs sexuels sans responsabilité ni responsabilité conduit à plusieurs maux sociaux.

En Islam, l’une des conditions de validité de nikah, est pour qu’il soit annoncé dans la communauté locale. Convoquer le nikah au masjidorganiser un banquet et battre le tambour unilatéral, tous servent le but de cette annonce : une déclaration sociale qu’un homme et une femme ont été unis dans un saint mariage.

Ces conditions préalables empêchent la prévalence des mariages secrets et temporaires, qui pourraient être promulgués par des couples amoureux pour simplement satisfaire des désirs sexuels en cachette, sans assumer aucune responsabilité personnelle pour leurs actes.

Si l’un d’eux décide de partir et de mettre fin à ce mariage secret, à l’avenir, il pourrait avoir du mal à prouver aux autres qu’il a été marié.

De plus, les mariages secrets entraînent davantage d’avortements, et tout enfant né de telles unions peut être laissé pour compte, sans que les deux parents soient présents dans leur vie pour les élever.

La prochaine génération : rôles et responsabilités liés au genre

Les hommes et les femmes, tous deux, se sont vu attribuer certains rôles dans la société, afin de vivre en tant qu’individus responsables qui profitent aux autres. L’islam ordonne d’assumer l’entière responsabilité de ses actes et de remplir dûment son rôle dans la vie. L’islam interdit également de commettre des injustices dans nos relations avec les autres.

Le mariage est le seulement relation qui engendre et nourrit la prochaine génération d’êtres humains. Par conséquent, dans l’islam, le mariage attribue à la fois au mari et à la femme leurs rôles et devoirs spécifiques, afin qu’ils puissent accomplir la tâche essentielle d’élever la prochaine génération de musulmans de manière optimale.

Conclusion : concentrez-vous sur les faits plutôt que sur la fiction

Au lieu d’avoir les yeux mouillés sur les histoires illusoires de couples amoureux s’enfuyant secrètement ou faisant des vœux pour déclarer leur supposé amour éternel l’un pour l’autre, nous devons tous ouvrir les yeux et nous réveiller à la réalité.

La poursuite des convoitises et des romances éphémères fait partie d’une illusion trompeuse qui ne laisse que des cœurs amers, des âmes désespérées, des enfants sans tuteur et des regrets douloureux sur son chemin.

Le mariage est la vraie affaire, et toutes les conditions préalables qui l’accompagnent dans l’islam visent simplement à garantir que chaque conjoint remplit son rôle et ses responsabilités dans la relation.

Même si l’amour romantique va et vient, le mariage apporte stabilité, sécurité, croissance et identité à l’unité familiale de base.

(Extrait des archives de la découverte de l’islam)

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