Sagesse et espoir dans les relations avec votre famille non musulmane

Sagesse et espoir dans les relations avec votre famille non musulmane

Notre décision d’accepter Allah dans nos vies apporte beaucoup de nouvelles choses, de moments, de confusions, d’enseignements et de beauté. Nous voyons le monde avec des yeux différents. Il faut se donner le temps de s’adapter doucement à notre nouvelle vie…

Cependant, devenir musulman n’apporte pas seulement un changement dans la vie, mais change également la vie de notre famille, de nos proches et de nos amis.

Souvent, nous sommes les seuls membres de la famille à accepter l’islam et à qui revient alors la tâche et la responsabilité d’expliquer les choses que nous commençons à peine à comprendre ou que nous avons encore du mal à comprendre.

Gardez vos proches près de vous

Il est très important que nous trouvions notre propre façon d’expliquer et de traiter avec nos familles. Chaque famille est différente. Chaque famille a ses propres forces et problèmes.

Le plus important est de les garder proches. Nous devons faire de notre mieux pour garder la famille, les parents et les frères et sœurs près de nous. Ne les repoussez pas ! Ne soyez pas dur avec eux !

Notre bien-aimé Prophète Muhammad (paix et bénédictions sur lui) a toujours fait preuve de gentillesse et de patience envers les gens. Même envers ceux qui l’ont rejeté et blessé.

Après être allé à Taif, où même de petits enfants lui jetaient des pierres, il était extrêmement triste mais il ne désespérait pas et fit une merveilleuse dua à Allah lui demandant de guider les gens de Taif.

Nous devrions faire de notre mieux, même en période de rejet, pour être proches et gentils avec notre famille. Et ne sous-estimez jamais le pouvoir du dua !

Sagesse et intention

Il y aura des moments où nous aurons des difficultés à traiter avec nos familles qui n’ont pas accepté l’Islam. Peut-être qu’ils n’aiment pas qu’on se couvre la tête, ou qu’ils veuillent qu’on fête Noël avec eux, ou qu’ils continuent à boire de l’alcool pendant les repas avec nous.

Bien sûr, essayer d’éviter de s’asseoir avec des gens qui boivent de l’alcool et de célébrer Noël est une question délicate. Cependant, ce que j’ai appris de mon expérience limitée, c’est qu’il est important d’aborder ces questions avec sagesse.

Par exemple, si Noël est un moment important pour que notre famille se réunisse, passe du temps ensemble, nous devons comprendre que les éviter les éloignera davantage de nous.

Nous pouvons négocier, par exemple, que nous ne les rejoignions pas s’ils vont à l’église, mais que nous les rejoignions pour le dîner et que nous passions du temps avec eux. Nous pouvons avoir beaucoup de bonnes intentions.

Par exemple, nous voulons respecter et honorer nos parents. Nous voulons les rapprocher de l’Islam. Nous pouvons faire dua qu’Allah nous donne une chance de parler de l’islam d’une manière bonne et positive.

De cette façon, insha’Allah, nous pouvons garder notre famille près de nous et maintenir les liens familiaux, un principe très important dans cette belle religion.

La miséricorde d’Allah

De cent parts de Sa miséricorde, Allah n’a donné qu’une part à ce monde. Cette seule part de miséricorde, Il l’a répartie entre tous les êtres humains et les animaux. L’amour et les soins d’une mère pour son bébé sont un beau reflet de cette miséricorde qu’Allah a accordée à ce monde.

Alors, que se passe-t-il avec les 99 autres parties de Sa miséricorde ? Allah dit qu’Il réserve ces 99 parties de Sa miséricorde totale pour le Jour du Jugement. Toute louange et gloire à Allah !

Ce fait nous donne un immense espoir. Cela nous donne de l’espoir pour nous-mêmes, pour nos frères et sœurs musulmans et cela nous donne même de l’espoir pour notre famille qui n’a pas encore accepté l’Islam.

Espoir en la miséricorde d’Allah

Une période extrêmement difficile pour un musulman rétrograde est lorsqu’un membre de la famille meurt sans avoir prononcé la profession de foi, la shahadah. J’ai vécu une telle perte récemment malgré le fait que j’ai essayé pendant de nombreuses années d’expliquer l’islam à mon grand-père et de le rapprocher de l’islam. Mais, en fin de compte, c’était la volonté et le souhait d’Allah qu’il meure sans avoir prononcé la shahadah devant qui que ce soit.

Dans la tristesse de ma perte, un de mes professeurs m’a parlé de l’immense miséricorde d’Allah. Elle a dit que la compréhension commune est que chaque fois qu’une personne meurt sans professer l’islam, nous ne pouvons pas faire de doua pour elle.

Cependant, elle m’a dit que nous pouvons faire un dua. Nous pouvons demander à Allah dans Son infinie miséricorde d’accepter le peu de foi que la personne avait dans son cœur. Cela m’a donné beaucoup d’espoir et m’a rendu le cœur doux.

A l’intérieur du coeur

On ne sait jamais ce qu’il y a dans le cœur d’une personne. Seul Allah sait si une personne croit secrètement en Lui. Peut-être, en raison de circonstances différentes, une certaine personne n’a-t-elle jamais ouvertement accepté l’islam, mais dans son cœur a été croyante toute sa vie. Alors, nous laissons à Allah et à Son infinie miséricorde le soin de l’accepter comme croyant.

Quiconque éprouve une telle perte tragique ou toute autre difficulté, devrait réciter le chapitre Quraysh aussi souvent que possible. Car c’est en récitant ce chapitre que nos cœurs peuvent trouver la paix.

(Extrait des archives de Discovering Islam)

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