3 différences entre les banques islamiques et conventionnelles
Le système bancaire classique oblige les plateformes de financement émergentes à ressembler à son image. Cela inclut le système bancaire islamique qui est basé sur les principes de la loi islamique.
Ainsi, la question que l’on se pose est, quelles sont les différences entre les deux ?
Un client bancaire moyen ne voit aucune différence puisque le résultat final est le même. Certes, de l’extérieur les pratiques bancaires islamiques ressemblent à celles faites par les banques conventionnelles. C’est le résultat de nombreux défis réglementaires et juridiques auxquels sont confrontées les banques islamiques.
Mais, les banques islamiques diffèrent dans leurs opérations puisqu’elles utilisent des contrats islamiques. Il est essentiel de comprendre que les banques conventionnelles fonctionnent en facturant des intérêts (riba) aux clients. Allah interdit cela dans le Saint Coran. Des avertissements sévères dans divers hadiths confirment ses dangers.
Voyons maintenant quelques-unes des différences entre les banques islamiques et les banques conventionnelles.
Différence #1 : La banque islamique fait des bénéfices (ribh). Ils ne facturent PAS d’intérêts (ribe)
La différence la plus critique est que les banques islamiques NE facturent PAS «d’intérêts» (riba). Au contraire, ils gagnent un « profit » connu sous le nom de « côte » en arabe. Ne pas réaliser cette distinction ne conduira qu’à des confusions.
Donc, la question est la suivante : en quoi la réalisation de bénéfices est-elle différente de la facturation d’intérêts ?
Envisagez les scénarios suivants.
Scénario 1 : Intérêt
Disons que A prête 100 $ à B. A dit à B de rembourser son capital (100 $) + intérêts (disons 20 $) à la fin du mois. Ainsi, B rendra 120 $ à la fin du mois à A. C’est le riba (intérêt). Parce que B a payé 20 $ de plus à A pour rien.
Scénario 2 : Bénéfice
Dans ce scénario, A veut gagner un profit légal selon les injonctions de l’Islam. Alors, il se rend sur un marché de gros et achète un produit d’une valeur de 100 $. Notez que A déploie désormais des efforts physiques et se rend en temps réel sur le marché de gros. A retourne dans sa boutique et expose le produit en rayon pour 120 $. B visite le magasin de A et achète ce produit pour 120 $.
Le supplément de 20 $ que A a gagné sur le produit est un « bénéfice » (côte). Ce n’est pas riba ou intérêt. Parce que dans le scénario 1, A n’a envoyé qu’un billet de 100 $ à B et a demandé à B de rendre 120 $ à la fin du mois. A n’a pas fait d’efforts. En tant que tel, facturer 20 $ de plus est injuste. C’est l’intérêt.
Dans le scénario 1, A traitait l’argent, c’est-à-dire le billet de 100 $, comme une marchandise ou un produit. L’Islam interdit de traiter l’argent comme une marchandise. Parce que l’argent lui-même n’a aucune valeur intrinsèque. Cela signifie que si quelqu’un a faim, il ne peut pas manger d’argent pour satisfaire sa faim. Ils doivent UTILISER cet ARGENT pour acheter quelque chose à manger. Si quelqu’un veut voyager, l’argent lui-même ne peut pas le transporter. Ils doivent UTILISER cet ARGENT pour acheter un billet d’avion, de bus ou de train pour voyager.
Ainsi, l’Islam ne traite l’argent que comme un MOYEN D’ÉCHANGE. Ce n’est pas une marchandise à acheter et à vendre comme le font les banques conventionnelles. Les banques islamiques achètent et vendent la marchandise (par exemple une maison, des machines, un terrain, etc.) et non l’argent.
Étendre une facture de 100 $ et facturer 20 $ de plus est riba. Alors qu’acheter un produit d’une valeur de 100 $ et le revendre pour 20 $ de plus est un profit. C’est le commerce (baie’). Ils ne sont pas les mêmes. Allah le Très Haut dit,
{Mais Allah a permis le commerce et interdit l’intérêt} (Al-Baqarah 2:275).
Cette distinction est de la plus haute importance, alors laissez-la pénétrer.
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