Comment rendre notre masajid accueillant pour les nouveaux musulmans ?
Je crois toujours qu’il existe un lien spécial pour chaque converti qui a pris son chahadah dans le masjidque cet endroit n’est pas seulement le lieu d’adoration d’Allah ou de louange à Allah (SWT)… c’est là qu’ils ont commencé, c’est là qu’ils sont devenus ce qu’ils voulaient être.
C’est le amanahc’est la confiance des personnes qui s’occupent de ces lieux de les rendre aussi accueillants, aussi réconfortants, aussi disponibles pour leurs besoins à tous les niveaux, et alors seulement nous ferions notre travail correctement en tant que Prophète (paix soit sur lui) a dit que nous devons faire des choses qu’Allah aime, quand nous faisons des choses, nous les faisons avec perfection.
Et Allah nous ordonne d’être justes et d’être des gens d’excellence, quelque chose au-delà de ce qui est juste, de ce qui est convenable et de ce qui est juste. Nous devons donc aller au-delà de ce que nous attendons car cela suffit.
Et quand on parle de ça, on parle aussi d’un endroit qu’après que ces frères et sœurs qui embrassent l’Islam prennent chahada; nous parlons d’un endroit où ils vont apprendre leur salah (Prière).
Croissance spirituelle
Salah est le pilier le plus honorable de l’Islam après le chahada; c’est la relation entre le serviteur et Allah ; c’est le moment spirituel que tout le monde veut engager et quelqu’un qui a été élevé en tant que musulman, priant depuis environ 20-30 ans par rapport à quelqu’un qui embrasse l’islam pour la première fois, je pense qu’ils ont cette présence, cette humilité (khushu’) qu’ils font de leur mieux pour le perfectionner que nous souhaitons probablement parfois pouvoir les égaler.
Et pour cela, le masjid est un lieu où les convertis peuvent se voir s’élever spirituellement, devenir de vrais musulmans dans leur foi.
Alors maintenant, quand nous parlons de ce que nous pouvons faire pour eux.
Je ne suis pas un converti pour autant que vous le sachiez, quelqu’un qui n’était pas musulman et qui a ensuite accepté l’islam, nous avons grandi dans une famille musulmane.
Je ne peux jamais imaginer ou penser ce que cela ressentirait pour quelqu’un qui prend son chahadah pour la première fois, si c’était dans le bureau de l’imam ou devant des gens à salah. Mais d’après ce que j’ai vu dans notre masjid, nous avons en moyenne 20 à 30 personnes chaque année qui prennent leur shahadah dans la mosquée.
J’ai vu des gens pleurer, j’ai vu des gens très émotifs, j’ai vu des gens qui parlaient très fort, des gens qui tremblaient, tous les types de sentiments et d’émotions auxquels vous pouvez penser.
Et si c’était quelque chose d’énorme dans ma vie, c’est ma foi, c’est mon identité, c’est mon passé et mon avenir… c’est le moment, c’est l’endroit où j’ai commencé en tant que musulman.
Je pense que l’effort devrait être mis avant que les gens ne se convertissent à l’islam.
Le rôle des imams
Les imams, en particulier, devraient être prêts à pouvoir donner un sens à ceux qui sont amenés au masjid par des amis, par des membres de la famille ou par ceux qui viennent en tant qu’étudiants, vous connaissez tous masjid a ses propres programmes qui accueillent des personnes pour divers projets ou programmes explicatifs sur l’islam.
Ainsi, l’imam doit être prêt à parler la langue qui attire une sorte d’attention vers les cœurs et les esprits de ces personnes qui viennent.
Beaucoup de gens amènent leurs familles, ils sont mariés à des non-musulmans et ils seront intéressés par celui d’une relation au niveau familial. Certaines personnes amènent leurs amis de l’école, certaines personnes amènent leurs collègues de travail…
Il devrait donc y avoir des séances données avant cela, parce que ces gens sont parfois assez prêts et ils ont besoin de ce déclic, ils ont besoin de ce dernier moment où s’ils l’entendent de l’imam, du cheikh, cela a tout son sens pour eux . Cela relie tous les points et cela rend la personne prête à s’engager sur-le-champ ou quelque chose comme ça.
Ainsi, chaque imam devrait être prêt à être capable de parler de sens et de parler relativement des points qui les intéressent à cet engagement.
Enseigner les bases de l’islam
Un autre point est que nous devrions avoir des sessions prêtes pour les personnes qui viennent s’informer sur l’islam ; s’ils suivent des cours de religion comparée, ou des cours de religion mondiale ou des choses comme ça.
Disposons-nous d’un état de l’art prêt, je dirais, des présentations PowerPoint, des informations authentiques qui ont du sens, simples et non compliquées ?
Et nous ne devrions pas être dans le business de dénigrer les autres. Je ne crois pas que lorsque les gens viennent pour en savoir plus sur l’islam, nous devrions comparer l’islam au christianisme, ou nous devrions comparer l’islam au judaïsme, ou quoi que ce soit d’autre.
Je crois qu’il suffit de parler de l’Islam, de ce qu’il est et de ce qu’il représente et de laisser les gens faire leur choix. Allah l’a dit très clairement :
{Vous avez votre religion et j’ai la mienne.} (109:6)
Mon travail est de parler de ce que je suis et de qui je suis et de laisser les gens faire leur choix.
Prise en charge de la conversion
Maintenant, quand les gens embrassent l’islam et s’engagent dans l’islam, je crois qu’il doit y avoir une sorte de comité prêt pour eux, pour les accueillir, se lier d’amitié avec eux, voir de quels types de services ils ont besoin.
Donc certains de ces musulmans qui se convertissent à l’islam, ils ont déjà des membres de la famille qui peuvent s’occuper d’eux, ou des amis au travail qu’ils côtoient au quotidien… alors quand vous leur apprenez salah ils vont s’entraîner avec leur famille, ils vont s’entraîner avec des amis, il ne devrait y avoir, vous savez, probablement pas beaucoup d’efforts à faire avec eux.
Mais il y a des gens qui n’ont pas grand monde autour d’euxet pour cela il suffit d’avoir une raison d’être prêt pour une sorte de comité qui accueillerait ces gens, les hébergerait, se lierait d’amitié avec eux, les garderait en contact, les amènerait au masjid s’ils n’ont pas accès au transport, faites une relation, parce qu’à la fin s’ils ne se voient pas comme faisant partie de la communauté, ce seraient des amis, des gens qu’ils savent qu’ils aiment, ils ne tiendront pas longtemps temps.
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