Comment le Prophète Muhammad a corrigé les erreurs (7 stratégies) |  À propos de l'islam

Comment le Prophète Muhammad a corrigé les erreurs (7 stratégies) | À propos de l’islam

Partie 1 | Partie 2

Les erreurs sont les conséquences de la vie et de l’être humain. Ils nous aident à nous repentir, à apprendre et à devenir plus sages. Les erreurs peuvent être des catalyseurs d’auto-amélioration et des rappels de nos imperfections. Pourtant, nous avons tendance à interpréter les erreurs plus comme un désastre que comme une opportunité.

Le Prophète Muhammad, le Messager de Dieu et le plus brillant éducateur de l’humanité, a abordé les erreurs non pas comme une cause de honte, mais comme des moments propices à l’apprentissage.

Même si le Prophète a enseigné à ses compagnons à viser l’excellence et à vaincre leurs défauts, des erreurs ont inévitablement été commises, certaines mineures et d’autres très graves. Le Prophète Muhammad (paix et bénédictions sur lui) a corrigé les faux pas des gens avec douceur, empathie et créativité.

Il a utilisé les erreurs comme des opportunités pour responsabiliser les gens, pas pour les briser.

L’étude de l’exemple du Prophète Muhammad nous donne un aperçu sur la façon d’aider les gens dans leurs moments d’erreur. Dans cette partie, nous discutons de quatre leçons qui mettent en évidence certains aspects de la façon dont le Prophète Muhammad (paix et bénédictions soient sur lui) a réparé les erreurs :

1. Corrigez les erreurs

Parce que les erreurs nous mettent mal à l’aise, nous pouvons les ignorer ou penser qu’elles ne nous concernent pas. Le Prophète (paix et bénédictions sur lui) n’a pas laissé les erreurs se débrouiller seules sans guider les gens vers une solution.

Il était sincère envers ses compagnons, et au centre de son attitude envers les erreurs se trouvait un amour et une compassion profonds. Il a peut-être choisi de corriger une erreur discrètement, de retarder sa réaction ou de ne pas répondre, mais il l’a fait en gardant à l’esprit le meilleur intérêt de l’individu.

Parfois, le prophète n’avait même pas besoin d’utiliser des mots pour corriger une erreur. Il a une fois quitté la compagnie de ses compagnons pour exprimer sa désapprobation d’une action. Un changement dans sa posture indiquerait à ses compagnons que quelque chose n’allait pas. Lorsqu’une erreur était vraiment grave, il insistait sur ses paroles et les répétait plusieurs fois.

Le jeune Usamah ibn Zaid racontait au Prophète les événements d’un conflit armé avec leur ennemi. Il a décrit un soldat qui avait crié : « Il n’y a de Dieu qu’Allah ! dans l’espoir qu’il serait épargné. Usamah a dit au Prophète qu’il a ensuite tué le soldat avec son épée.

Lorsque le Prophète a entendu cela, son visage a changé. Il a dit,

« (Comment as-tu pu) le tuer quand il a dit : ‘La ilaha illa Allah’? (Comment as-tu pu) le tuer quand il a dit : ‘La ilaha illa Allah’?…

Le Prophète n’arrêtait pas de répéter ces mots, jusqu’à ce qu’Usamah souhaite qu’il puisse effacer tous ses actes. Il a dit qu’il souhaitait pouvoir embrasser à nouveau l’islam ce jour-là, afin de pouvoir recommencer sa vie. (Al-Bukhari et Muslim)

2. Soyez doux

Le Prophète était extrêmement perspicace envers les gens autour de lui. Il savait quand quelqu’un était sensible ou vulnérable, et il abordait souvent les erreurs avec la plus grande douceur.

Les Bédouins étaient connus à l’époque du Prophète pour être bourrus et peu civilisés. Une fois, un bédouin entra pour la première fois dans la mosquée du Prophète. Il éleva la voix en supplication : « Ô Allah, pardonne-moi ainsi qu’à Muhammad, mais ne pardonne à personne d’autre! »

Le Prophète lui sourit et remarqua doucement : « Vous limitez quelque chose de vaste.

Plus tard, à la grande horreur de tous, l’homme a uriné sur le sol de la mosquée. Le Prophète a calmé les spectateurs consternés et leur a dit de laisser l’homme tranquille.

Il a rappelé à ses compagnons qu’ils avaient été envoyés pour rendre les choses faciles aux gens, pas difficiles. Le bédouin raconta plus tard son expérience avec le Prophète :

Que ma mère et mon père soient sacrifiés pour lui. Il ne m’a ni grondé ni insulté. Il a juste dit,

Nous n’urinerons pas dans ces mosquées, elles ont été construites pour la prière et le souvenir d’Allah.

Puis il demanda qu’un seau d’eau soit versé sur le sol. (Ibn Majah et authentifié par Al-Albani)

L’empathie que le prophète avait pour son peuple était si profonde qu’il a fait tout son possible pour leur faciliter la tâche. Il a supprimé tous les obstacles qui se dressaient entre les gens et le pardon d’Allah, et il a cherché des solutions aux circonstances uniques de chaque individu. Un homme a un jour avoué qu’il était condamné parce qu’il avait couché avec sa femme pendant le jeûne du Ramadan. Le Prophète a demandé s’il était capable de libérer un esclave. L’homme a dit non.

– “Pouvez-vous jeûner deux mois consécutifs ?

– « Non. »

– “Pouvez-vous nourrir soixante pauvres ?

– « Non. »

Le Prophète est resté silencieux. Bientôt, un panier de dattes lui fut présenté. Le Prophète prit les dates et chercha l’homme.

« Prenez ces dates et donnez-les en charité.

L’homme dit d’un air découragé : « Personne n’est plus pauvre que moi, Messager d’Allah. Par Allah, il n’y a pas de famille dans tout Médine plus pauvre que la mienne.

À cela, le visage du Prophète se fendit d’un sourire.

« Prends-le et nourris ta famille, » il a dit. (Al-Boukhari)

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