« Je me suis trompé sur le hijab et la marocaine Nouhaila Benzina vient de le prouver »
Il y a des images si saisissantes, provocantes et profondes qu’elles changent le monde.
Ce week-end, nous avons été témoins d’un tel moment lors de la merveilleuse Coupe du monde féminine en Australie : la Marocaine Nouhaila Benzina a pris le terrain contre la Corée du Sud en tant que première joueuse à porter le hijab lors d’une Coupe du monde.
Le kit blanc du défenseur de 25 ans était complété par des leggings blancs, une sous-couche blanche et un hijab blanc immaculé dans ce qui est immédiatement devenu une représentation emblématique de l’autonomisation des femmes.
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Photo de Maddie Meyer – FIFA/FIFA via Getty Images
Autonomisation. J’ai choisi le mot délibérément et avec soin. Il y a dix ans, je ne pouvais pas imaginer l’avoir écrit.
Comme beaucoup en Occident, j’ai vu autrefois le foulard islamique uniquement comme un instrument de répression ; un signifiant d’un manque de liberté emblématique de la femme dans le monde islamique.
Mais, il y a dix ans, ayant grandi dans le sud de Londres et passé une carrière dans les médias à Londres et à New York, je ne connaissais pratiquement aucun musulman personnellement. Ensuite, je suis devenu enseignant dans une école publique.
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