Cet Aïd, voici comment résister à la suralimentation

Cet Aïd, voici comment résister à la suralimentation

Imaginez une dinde rôtie en bronze, bien placée au centre de la table, entourée de belles casseroles de viandes et de légumes assortis, de soupes brûlantes et de recettes familiales appétissantes transmises de génération en génération.

Cette illustration aux allures de fête est la scène typique d’un rassemblement de l’Aïd Al-Fitr, en particulier à la suite d’un mois de jeûne ! Bien qu’il n’y ait rien de mal à manger ni à apprécier la nourriture d’ailleurs, cette image est juste un peu trop.

Psychologie derrière la suralimentation

Avec le boom de la consommation et les restaurants à chaque coin de rue, c’est l’approche abondante que nous avons pour manger de nos jours. Bien que la psychologie spécifique derrière la suralimentation diffère d’un individu à l’autre, il existe certains déclencheurs communs qui poussent les gens à se gaver.

Portage Path Santé comportementaleune entreprise de soins de santé spécialisée dans la santé comportementale, identifie cinq déclencheurs psychologiques clés de la suralimentation :

Déclencheurs sociaux : Lorsque les gens sont encouragés par leur entourage à manger, « pour tenter de s’intégrer ou pour tenter de masquer des sentiments d’inadéquation dans des situations sociales ».

Déclencheurs situationnels : Manger à cause de l’environnement, que ce soit du pop-corn au cinéma ou un dîner aux chandelles. Presque toutes les occasions sociales ont un temps pour la nourriture coupé sinon complètement tournant autour d’elle.

Indices physiologiques : Interpréter nos signaux corporels demande habileté et discipline. La fatigue peut signifier un manque d’énergie et donc justifier la prise de nourriture, et cela peut aussi simplement signifier un manque d’exercice.

Pensées négatives: Une faible estime de soi et la nécessité de se conformer à la pression des normes sociétales peuvent parfois conduire à une suralimentation ou à une « boulimie ».

Déclencheurs émotionnels : Manger inconsciemment à cause d’émotions telles que «la colère, la dépression, la solitude, la culpabilité, la jalousie et même le bonheur… l’anxiété, la déception, le vide, le chagrin, la procrastination, la peur ou l’ennui».

Si nous examinons nos propres motivations alimentaires, beaucoup d’entre nous se retrouveront facilement à cheval sur les cinq déclencheurs.

Identifier la vraie faim et ne pas céder à ces fausses alertes est très important si nous voulons réguler notre consommation alimentaire. Le Prophète Muhammad (paix soit sur lui) a dit :

« Une personne ne remplit aucun vase pire que son [or her] estomac. Il suffit au fils d’Adam d’avoir quelques bouchées pour lui donner [or her] la force qu’il [or she] besoins. Si il [or she] doit remplir son [or her] l’estomac, puis laissez-le [or her] laissez un tiers pour la nourriture, un tiers pour la boisson et un tiers pour l’air. (At-Tirmidhi et Ibn Majah).

Pages : 1 2 3 4

A lire également