Comment l’islam a créé un environnement antiraciste
Expliquant comment l’islam aborde la question de la discrimination raciale, le Dr Wael Hamza a souligné dans la première partie comment l’islam a changé les croyances racistes répandues et réformé la perception de la race par les gens.
Cette partie se concentre sur le côté pratique, montrant comment l’islam a créé un environnement antiraciste.
Développer un environnement sain
Vous trouverez ci-dessous un ensemble d’actions simples, mais très efficaces, qui ont créé un environnement antiraciste à Médine. Pour comprendre ces exemples, parlons brièvement de Bilal ibn Rabah, le personnage principal de nombre de ces histoires.
Bilal était un esclave noir abyssin qui a été l’un des premiers à embrasser l’islam. Malgré son esclavage, Bilal était une personne digne et courageuse. Lorsque son maître a découvert que Bilal était musulman, il l’a torturé et humilié dans les rues de La Mecque, faisant de lui un exemple pour tous les autres esclaves qui envisagent l’islam.
Pourtant, Bilal était inébranlable et a refusé de céder ou d’abandonner l’islam. Abu Bakr As-Siddiq a acheté Bilal et l’a libéré. Autour de Bilal, de nombreuses histoires ci-dessous se sont produites.
Reconnaître la valeur
Le Prophète a montré du respect et de la valeur aux personnes qui l’entouraient malgré leur race, leur couleur, leur sexe ou même leur âge :
- Amr ibn Al-`As a demandé au Prophète (PBUH): « Qui est le plus aimé de toi O Messager d’Allah? » Le Prophète répondit : « Aïcha,” une femme et l’épouse du Prophète. (Al-Boukhari)
- Parlant d’un jeune homme, Abdullah ibn Umar, le Prophète a dit « Quel homme est Abdullah !” (Al-Boukhari)
- Bilal, l’homme noir, n’était pas différent : «Parlez-moi de la meilleure action que vous ayez faite après avoir embrassé l’islam. J’ai entendu le bruit de tes pas devant moi au Paradis !» Le Prophète parlant à Bilal. (Al-Boukhari)
- Umar Ibn Al Khattab avait l’habitude de dire à propos de Bilal: « Abu Bakr est notre maître et il a libéré notre maître (c’est-à-dire Bilal). » (Al-Boukhari)
Ces commentaires n’étaient pas de faux commentaires. Ce sont des commentaires authentiques et sincères qui ont eu un impact énorme sur l’environnement.
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