Les dirigeants musulmans pleurent le pape François, salue héritage de la paix et du dialogue interconfessionnel
Le pape François, chef spirituel de l'Église catholique est décédé le lundi 21 avril 2025 de Pâques à 88 ans dans la Casa Santa Marta du Vatican.
Sa mort a provoqué une effusion d'hommage non seulement de la communauté catholique, mais aussi des dirigeants musulmans et des organisations du monde qui le considéraient comme un véritable partenaire dans la poursuite de la paix mondiale, de la justice et de la compréhension interconfessionnelle.
Dans un communiqué, le Conseil musulman de la Grande-Bretagne a exercé des «condoléances sincères aux catholiques au Royaume-Uni et dans le monde», se souvenant du pape pour son «engagement envers la paix, la justice et la réconciliation».
Le Conseil musulman des anciens, présidé par le Grand Imam, le Dr Ahmed Al-Tayeb, a pleuré le décès du pape dans une déclaration sincère, le décrivant comme «une figure religieuse historique qui a consacré sa vie à des valeurs d'amour, de dialogue, de tolérance et de fraternité humaine».
Défendre les réfugiés

Le juge général du secrétaire Mohamed Abdelsalam a souligné le plaidoyer inébranlable du pape François pour les réfugiés et les marginalisés, qualifiant son héritage «un phare intemporel de compassion».
Dans un message profondément personnel, Sheikh Ahmed al-Tayeb, grand imam d'Al-Azhar, a décrit le pape comme «un cher ami des musulmans», le louant comme «une voix sincère pour la paix et le dialogue» qui a courageusement défendu les Palestiniens opprimés, en particulier pendant leur souffrance à Gaza.
« Aujourd'hui », a écrit Sheikh al-Tayeb: « Le monde a perdu un symbole distingué de l'humanité. »
Les dirigeants musulmans ont également rappelé le rôle historique du pape François dans la co-autorisation du document sur la fraternité humaine en 2019 aux côtés de Sheikh al-Tayeb – un point de repère dans les relations musulmanes-chrétienne qui reste un pilier de l'œuvre interconfessionnelle moderne.
Le Vatican a annoncé que les funérailles du pape François refléteront sa propre demande de simplicité, soulignant son identité non pas comme une figure mondaine, mais comme un humble disciple du Christ et serviteur de l'humanité.
Alors que les condoléances viennent de toutes les lignes religieuses, le pape François se souvient non seulement comme un pape des catholiques, mais comme un constructeur de pont dont la compassion et le courage ont résonné bien au-delà des murs du Vatican.