Tragédie de Gaza : un pas de plus vers l’Apocalypse

• Histoire du conflit palestinien, occupation israélienne de 1948 à aujourd’hui
• Bande de Gaza, prison à ciel ouvert pour 2 millions de civils palestiniens
• Comment le dernier événement a servi de signal d’alarme aux nouvelles générations

Lorsque le Coran dit dans le contexte de la bataille de Badr – qui fut la mère de toutes les batailles et un précurseur des choses à venir – que l’objectif de la bataille était d’établir et de justifier la vérité et d’abolir ainsi que prouver que le mensonge est faux « même si les criminels n’aimaient pas cela » (al-Anfal, 8), le décor était planté pour l’émergence de conflits perpétuels entre les deux paradigmes divergents du combat : celui qui défend la vérité, la justice et la dignité de l’homme, et celui qui défend la vérité, la justice et la dignité de l’homme, et l’autre qui confirme les antithèses du premier.

Le dernier épisode de la longue tragédie de Gaza est l’un de ces conflits où la vérité est rendue manifeste et sa crédibilité fermement ratifiée, et où le mensonge, d’un autre côté, est également rendu manifeste et son intégrité déclarée est sérieusement compromise. Ce qui suit sont deux aspects du processus continu d’affirmation de la vérité.

Un mélange d’occupation et d’oppression

Lorsque les musulmans libérèrent la terre sainte de Palestine en 637, ils la transformèrent en un refuge sûr pour les juifs et les chrétiens. À l’exception de son époque de formation, la région, pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, a été gouvernée par les principes du ciel et de la pure conscience humaine plutôt que par les principes de l’impérialisme impitoyable et de l’avarice humaine débridée.

Depuis lors, le nouvel état de choses a persisté. Elle n’a été perturbée que deux fois : pendant les Croisades (1095-1291) et lorsque, en 1948, l’État illégal d’Israël a été formé et imposé aux terres de Palestine et à son peuple. Les deux perturbations étaient le résultat de la fusion des effets de la nature humaine pervertie, de la corruption de la foi et du colonialisme mercenaire.

Puisque les perturbations ont été alimentées et entretenues par des monstruosités sans précédent, à chaque fois la Palestine et son peuple ont été soumis à des crimes indescriptibles, prémédités et systématiquement exécutés.

Le sort actuel de Gaza est l’expression d’un modèle bien développé. Le lieu a été souillé à un degré égal en ce qui concerne les normes terrestres et célestes. Il crie à la délivrance et au rétablissement de l’espoir non seulement pour les musulmans mais aussi pour toutes les personnes possédant une acuité éthique et de bonne volonté. Il pleure pour l’humanité.

Historiquement, les Juifs étaient autorisés à vivre en Palestine et à jouir de leur liberté de culte. Comme tout le monde, ils ont été traités avec justice. La loi islamique contient des dispositions spécifiques de protection pour les minorités non musulmanes. De plus, ce n’est un secret pour personne que les terres musulmanes ont souvent servi de refuge aux migrants juifs fuyant les persécutions ailleurs.

Dans l’ensemble, les musulmans ont fourni les environnements les plus hospitaliers aux Juifs, se comportant envers eux de manière cordiale. Ainsi, par exemple, à peine Salahuddin al-Ayyubi eut-il vaincu les croisés, mettant ainsi fin à leur mission impie, qu’il autorisa les musulmans et les juifs à retourner en terre sainte de Palestine.

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